Phobos² de Victor Dixen


Titre : Phobos                

Auteur : Victor Dixen

Editions : Robert Laffont

Pages : 490

Prix : 20,60 €

4ème de couverture

Ils croyaient maîtriser leur destin.

Ils sont les douze pionniers du programme Genesis. Ils pensaient avoir tiré un trait sur leur vie d’avant pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées. En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.

Elle croyait maîtriser ses sentiments.

Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour. Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger. En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.

Même si les souvenirs tournent au supplice, il est trop tard pour oublier.

Critique

Il faut que je me rende à l’évidence, cette saga n’est pas faite pour moi. Le premier tome ne m’avait déjà pas convaincu, mais celui-ci est bien pire. Alors en fait, si j’ai bien compris les prétendants se sont vus environ une fois toutes les semaines pendant six minutes et ça leur a suffi pour que tous tombent éperdument amoureux. Ce n’est pas crédible !

Je n’ai vraiment pas pu apprécier ce livre parce qu’il n’est tout simplement pas réaliste. Cet univers aurait pu être intéressant si l’intrigue et l’écriture avait été travaillée autrement. Ici, on a simplement l’impression d’être dans un mauvais mélange de télé-réalité et de young-adult (ce qui est un peu le cas d’ailleurs).

Je parle d’intrigue, mais finalement je ne sais pas si l’on peut appeler cela ainsi. Il n’y aucun réel suspens, tout se devine trop facilement à l’avance. A tel point que j’aimerai vraiment que cette saga finisse mal pour les prétendants, pour qu’au moins une chose dans cette dernière sorte de l’ordinaire. Je sens déjà venir le happy end. Ça me contrarie beaucoup, parce que la seule protagoniste de ce livre qui a un minimum de caractère, c’est Serena, la méchante. Mais vu que c’est la « méchante » rien de ce qu’elle fait n’aboutit, ben oui voyons, les « gentils » sont beaucoup plus forts et intelligents, attention !

Je trouve ce roman beaucoup trop lisse, l’histoire n’est travaillée qu’en surface. Les prétendants sont livrés à eux-mêmes sur Mars où ils risquent leur vie, mais l’auteur se contente de nous parler des cadeaux de Noël qu’ils reçoivent de Serena grâce à l’imprimante 3D, ou encore de Cindy, une parfaite inconnue. A quoi sert-elle ? De plus, puisqu’on parle d’elle, comme de nombreuses personnes de la population terrienne, elle considère les prétendants comme ses propres enfants. Il n’y a que moi qui trouve cela aberrant ? Ce sont des personnes qu’elle ne connaît qu’à travers son écran de télévision !

Autre chose, on en parle des dialogues à la fois niais et cliché à souhait ? Ils sont tout sauf naturel. Ils sonnent creux. Encore plus quand c’est un couple qui se parle, au secours…

Ce livre comporte énormément de scènes inutiles, sans compter les descriptions à rallonge qui plombent complètement la fluidité de la lecture.

Conclusion

Ça me met mal à l’aise de dire qu’un livre a été une perte de temps, mais là, c’était clairement le cas. Je n’ai accroché à rien, ni l’intrigue, ni les personnages et encore moins l’écriture.